Tu trouveras peut-être des réponses à tes questions ici.

Sinon, n’hésites pas à nous contacter. Nous publierons les réponses aux questions qui nous sont posées le plus souvent.

Comment choisir ma mutuelle ?

Comparer les mutualités: quelle différence y a-t-il entre leurs remboursements?

Les avantages de l’assurance complémentaire diffèrent selon la mutualité choisie. Il y a cinq unions nationales: l’union socialiste, chrétienne, libérale, neutre et indépendante. A son tour, chaque union nationale dispose de différentes divisions, qui sont organisées au niveau régional dans la plupart des cas. Chaque division détermine elle-même la prime annuelle que ses membres doivent payer et quels remboursements et avantages y sont liés.
Il est donc important de bien comparer et de regarder quelle mutualité vous convient le mieux.

Comment faut-il déterminer quelle mutualité vous convient le mieux?

Ceci dépend de votre situation personnelle, de vos désirs et de votre budget. Il peut y avoir une différence de 100 euros entre la prime annuelle de la mutualité la plus avantageuse et celle de la mutualité la plus chère, bien que des choses totalement différentes seront remboursées. Dès lors, il est important de bien comparer ainsi que de regarder quels avantages sont importants pour vous et quelle mutualité vous convient le mieux dans ce contexte.

Pourquoi changeriez-vous de mutualité?

Auprès de toutes les mutualités, l’assurance-maladie obligatoire garantit les mêmes remboursements de base pour vos soins de santé (médicaments, honoraires, hospitalisations…) et les mêmes indemnités pour incapacité de travail. Toutefois, en plus de ce service minimal, les mutualités peuvent également déterminer leurs propres priorités. A ce niveau, chaque mutualité offre différents avantages pour différentes primes. Dès lors, il est important de regarder quels avantages sont importants pour vous et de vous affilier auprès du fonds qui vous convient le mieux.

Les avantages de la mutualité Solidaris :

  • Ouvrir un compte sécurisé e-Mut gratuit ;
  • Solidaris rembourse totalement les soins de santé des moins de 18 ans ;
  • avantage contraception : 50€/an, pour toutes les femmes, sans limite d’âge ;
  • « Drive Mut » pour passer le permis de conduire à prix démocratique ;
  • centres de planning familial pour les consultations médicales, gynéco, psy, juridiques,… ;
  • services sociaux pour t’aider dans tes démarches (logement, conflits avec les parents, etc.) ;
  • réductions dans plus de 30 magasins Optique Point de Mire ;
  • centres de vacances et de loisirs ;
  • avantages dans des agences de voyages ;
  • réseau associatif très actif (Latitude jeunes, FPS, ASPH, etc.).

En tant qu'étudiant·e, si je travailles, suis-je couvert·e par la mutuelle de mes parents ?

Si tu es étudiant·e de moins de 25 ans, que tu bénéficies d’allocations familiales, tu es couvert·e pour tes soins de santé par la mutuelle de tes parents. Tu es considéré·e, dans ce cas, comme personne à charge du point de vue de la mutuelle. Tu seras considéré·e à charge pendant la durée de tes études, jusqu’à tes 25 ans. À 25 ans, tu devras obligatoirement t’inscrire comme titulaire auprès de la mutuelle de ton choix.

Si en tant qu’étudiant·e de moins de 25 ans, tu ravailles durant l’année scolaire sous contrat donnant lieu à un paiement de cotisation ONSS (contrat étudiant pour lequel tu ne bénéficies plus de cotisations de solidarité et contrat de travail ordinaire), ton employeur·euse adresse à ta mutuelle, via la Banque Carrefour de la sécurité sociale, un bon de cotisation.
Lorsque ton salaire est trop important (en 2018 : maximum 4.687,77€ brut pour les moins de 21 ans, maximum 6.250,36 € brut pour les 21 ans et plus), tu dois devenir titulaire de ta mutuelle et donc payer tes cotisations toi-même. Pour en savoir plus, renseigne-toi auprès de ta mutuelle.

Si tu es étudiant·e et que tu travailles comme indépendant·e sous le statut d’étudiant-entrepreneur, une distinction doit être faite selon le montant des revenus. Si tu perçois moins de 7021,29 €/an (revenus de 2021), tu ne paies pas de cotisations et tes droits en soins de santé sont maintenus en tant que personne à charge. Tu bénéficieras donc des allocations familiales. Entre 7021,28 € et 14042,57 € (revenus de 2021), tu devras payer des cotisations, mais celles-ci seront réduites et tu pourras rester à charge de tes parents. Tu pourras continuer à bénéficier des allocations familiales en déclarant à ta caisse d’allocations familiales que ton activité ne dépasse pas la limite des 240 heures/trimestre. Par contre, si ton revenu annuel net est supérieur à 14042,57 € (revenus de 2021), tu ne bénéficieras plus du statut d’étudiant-entrepreneur. Tu seras considéré comme un indépendant à titre principal et tu devras donc devenir titulaire de sa propre assurance soins de santé.

Si tu es non étudiant·e, que tu travailles ou que tu perçois des allocations d’insertion, tu n’es plus considéré·e comme personne à charge et ce, même si tu as moins de 25 ans. Dès que tu travailles ou que tu perçois des allocations, tu dois t’inscrire comme titulaire auprès de la mutuelle de ton choix.

Puis-je choisir ma caisse d’allocations familiales ?

Depuis les dernières réformes, tu peux choisir ta caisse d’allocations familiales.

Les montants des allocations familiales sont réglées par un décret et sont les mêmes dans toutes les caisses. Seule la qualité des services accordés aux familles peut faire la différence.

Si j'ai un job d’étudiant·e, est-ce je peux encore recevoir des allocations familiales ?

Oui, à certaines conditions. Les allocations familiales ayant été régionalisées, les règles peuvent différer selon la région où tu es domicilié·e.

Règles communes aux Régions :

  • Avant 18 ans, il n’y a pas de conditions au versement des allocations familiales (jusqu’au 31 août de l’année civile où l’étudiant·e a 18 ans).
  • Après 18 ans et jusqu’à 25 ans maximum, les étudiant·e·s ont droit aux allocations familiales. Les étudiant·e·s de plus de 25 ans ne reçoivent plus d’allocations familiales. Tu as encore droit à des allocations familiales pour tout le mois de ton 25ième anniversaire.
Région bruxelloise

Mesure exceptionnelle suite à la crise sanitaire du Coronavirus:
Les instances régionales bruxelloises ont décidé de ne pas suspendre les allocations familiales en cas de dépassement de 240h/trimestre. Cette règle est appliquée depuis le 2ème trimestre 2020 et le sera encore jusqu’au 2ème trimestre 2021.

Après 18 ans, le fait de travailler comme étudiant·e n’interrompt pas l’octroi des allocations familiales pour autant que la durée (prestée) durant ton job soit inférieure ou égale à 12 mois et qu’elle respecte les conditions ci-dessous. Sinon, tu perds tes allocations familiales pour l’ensemble du trimestre.

–  Si tu travailles durant l’année scolaire : Pour conserver ton droit aux allocations familiales, tu dois travailler moins de 240 heures par trimestre durant l’année scolaire (1er, 2ème, 4ème trimestre) quel que soit le type de contrat.

–  Si tu travailles durant le 3ème trimestre de l’année civile qui comprend les vacances d’été (juillet, août, septembre) : tu conserves tes allocations familiales, sans limite d’heures de travail.

–  Si tu travailles après la fin de tes études :

    • En terminant tes études (sans reprendre d’études l’année suivante) tu as droit à tes allocations familiales aux mêmes conditions : 240 heures maximum de travail sur le trimestre.
    • Si tu t’inscrits comme demandeur·euse d’emploi auprès d’Actiris en juillet, tu débuteras un stage d’insertion professionnelle (ancien stage d’attente) de 360 jours en date du 1er août.

En tant que demandeur·euse d’emploi tu restes bénéficiaire de tes allocations familiales durant tout ton stage d’insertion professionnelle. Après ce stage, ton droit aux allocations familiales prend fin définitivement.
Si tu travailles après le 31 juillet, tes journées prestées seront comptées dans le stage d’insertion professionnelle. Tu garderas ton droit aux allocations familiales seulement si tu ne travailles pas plus de 240 heures par trimestre. Sinon, le versement des allocations familiales sera suspendu pendant le trimestre où tu as travaillé plus de 240 heures.

Quid si j’ai un contrat d’apprentissage et d’alternance ?

Depuis le mois de janvier 2020, si tu es étudiant·e de plus de 18 ans et que tu suis un apprentissage ou une formation en alternance tu ne dois plus respecter de limite de revenus pour continuer à bénéficier des allocations familiales. Cependant, la limite des 240 heures/trimestre t’est applicable, tout comme les étudiant·e·s de plein exercice. Tu peux donc garder tes allocations familiales pour les trimestres où tu ne travailles pas plus de 240 heures (à l’exception du 3ème trimestre qui n’est soumis à aucune limite horaire). Les heures de travail exercées dans le cadre des contrats en alternance ne sont pas prises en compte dans le quota des 240 heures/trimestre.

Région wallonne

Tout comme la région bruxelloise, la règle de base est qu’à 18 ans, un jeune doit faire des études pour pouvoir continuer à percevoir des allocations familiales.

À la différence de la région bruxelloise, si tu es né·e à partir du 1er janvier 2001 tu peux bénéficier des allocations familiales jusqu’à tes 21 ans, sans devoir apporter la preuve que tu poursuis des études.

Depuis le 1er janvier 2021, la limite des 240 heures par trimestre a disparu pour les contrats sous occupation étudiante. Seul le quota des 475 heures par an est pris en compte pour l’octroi des allocations familiales. Cela veut dire qu’en tant qu’étudiant·e jobiste, domicilié·e en région wallonne, tu peux bénéficier des allocations familiales et ce, même si tu travailles plus de 240 heures par trimestre pendant l’année scolaire.

La limite des 240 heures/trimestre reste d’application pour les contrats qui ne sont pas prestés sous occupation étudiante. Si tu interromps ou termine tes études, tu peux travailler au maximum 240 heures sous contrat ordinaire, sinon tu perdras le bénéfice des allocations familiales pour les trimestres concernés.

Si tu t’inscris comme demandeur·euse d’emploi auprès du Forem, tu conserves ton droit aux allocations familiales pendant ton stage d’insertion professionnelle, à condition que tes revenus mensuels soient inférieurs à 562,93 € bruts par mois.

Quid si j’ai un contrat d’apprentissage et d’alternance ?

Pour continuer à recevoir des allocations familiales, tes revenus ne doivent pas dépasser le montant de 562,93 € brut par mois. Les revenus doivent tenir compte du travail étudiant et du montant perçu dans le cadre de la formation suivie.

Ai-je droit à des allocations après mes études ?

Tu peux avoir droit à des allocations d’insertion (durant maximum 36 mois) au terme de certaines études secondaires ou apprentissages. Avant de pouvoir les recevoir, tu dois notamment accomplir un stage d’insertion professionnelle de 310 jours, durant lequel tu devras chercher activement un emploi. Ceci à condition d’avoir moins de 25 ans lors de ta première demande d’allocations.

Le montant des allocations se calcule en fonction de ta situation familiale et de ton âge. Il s’agit de montants forfaitaires. Par exemple, un·e cohabitant·e avec charge de famille recevra une allocation nettement plus élevée qu’un·e cohabitant·e de moins  de 18 ans.

Pour plus d’informations au sujet des montants, clique ici.

Est-ce que j'ai droit à des vacances jeunes ?

Si tu as moins de 25 ans et que tu as travaillé, au moins un mois, comme salarié·e l’année où tu as terminé tes études, ton apprentissage ou ta formation, alors tu as droit à des jours de vacances jeunes dans la cadre de ton occupation l’année suivante.

Pour que tu puisses avoir au total 4 semaines de vacances, en complément de ton droit (incomplet) à des vacances rémunérées, l’ONEM te paiera une allocation égale à 65% de ton salaire plafonné pour ces jours-là.

Ces jours doivent être pris après épuisement des vacances rémunérées. Les travailleurs·euses à temps partiel en bénéficient également.

Pour en savoir plus, clique ici.

Est-ce que la sécurité sociale belge intervient lorsque je suis à l'étranger ?

L’intervention de la sécurité sociale belge à l’étranger, dépend, en grande partie, des accords internationaux conclus entre la Belgique et d’autres pays.

Les pays de l’Espace Économique Européen (EEE) et la Suisse

L’EEE comprend les 27 états membres de l’Union européenne, l’Islande, le Liechtenstein et la Norvège.

Si tu déménages ou tu vas travailler dans un pays de l’EEE ou en Suisse, tu seras en principe soumis au système de sécurité sociale de ce nouveau pays et tu devras dorénavant y payer tes cotisations. Néanmoins, tu pourras y faire valoir une série de droits que tu as acquis en Belgique. Des réglementations européennes régissent la coordination des systèmes de sécurité sociale, qui peuvent être très différents d’un pays à l’autre. Ces réglementations doivent éviter que tu ne perdes tout ou partie de ces droits lorsque tu te déplaces au sein de l’EEE ou en Suisse. Des règles spécifiques sont d’application pour les ouvriers·ères frontaliers·ères et les détaché·e·s.

Les autres pays

Si tu ne vas pas pour t’établir ou travailler dans un pays de l’EEE ou en Suisse, mais dans un autre pays, tu seras probablement soumis·e au système de sécurité sociale du pays en question et dtu devras payer tes cotisations sur place. La Belgique a conclu, avec certains pays, un accord spécifique concernant la sécurité sociale.

Il est souvent judicieux de prendre, de ta propre initiative, une série d’assurances, notamment une assurance maladie et invalidité, une assurance pension… Pour cela, tu peux t’adresser  à l’Office national de sécurité sociale (ONSS).